Ce fut ma réponse
initiale lorsque mon médecin m’informa il y a un an, que ma douleur et ma perte
de flexibilité étaient dues à l’arthrose.
Mon problème débuta à
l’automne 2001, après un tour de vélo. J’ai tordu mon pied sur la bordure de
trottoir devant ma maison, J’ai déchiré les quadriceps de ma jambe droite et déplacé
ma hanche. Pendant des mois, j’ai ressenti des douleurs intenses m’obligeant de
réduire mes activités et mon programme de conditionnement physique que je suivais
depuis des années. Je ne pouvais plus jouer au tennis ou être l’entraîneur de
l’équipe de soccer de mes filles parce que je ne pouvais plus courir. La saison
de ski améliora la condition de ma hanche; je croyait donc à un
rétablissement total.
Malheureusement
durant l’été 2002, j’ai réalisé que mon problème était devenu sérieux. Le
patinage à roues alignées devait être limité à 15 minutes à cause de la
douleur. Pendant les vacances j’ai tenté de nager comme par le passé, j’ai eu
la sensation de me noyer…une pensée terrifiante. Malgré tout je ne pouvais
concevoir un problème majeur avec ma jambe, donc je continuais de l’exercer
d’avantage (ce qui a endommagé mes quadriceps fragiles).
Finalement j’ai dû consulter un médecin qui a diagnostiqué une tendinite et des tissus endommagés. Après six mois de physiothérapie deux fois par semaine, l’état des tissus et la flexibilité se sont grandement améliorés. J’ai subi une autre série de rayons X. Lorsque j’ai reçu les résultats, je ne pouvais croire que j’étais atteinte d’arthrite. Je croyais que c’était une maladie qu’on avait à 70 ou 80 ans. Dans la salle d’attente du rhumatologue, j’ai complétement ignoré les brochures qui traitaient de l’arthrite. La rhumatologue confirma une arthrose avancée dans la hanche droite et un degré moindre à la hanche gauche et qu’éventuellement je devrais subir un remplacement de la hanche. On m’a recommandé de m’informer le plus possible sur le sujet de manière à me permettre de modifier mon mode de vie. Six mois plus tard le IMR confirmait l'arthrose. Je devais accepter que je souffre d’arthrite. J’étais envahie d’un sentiment d’impuissance totale, de tristesse et d’inquiétude.
Finalement j’ai dû consulter un médecin qui a diagnostiqué une tendinite et des tissus endommagés. Après six mois de physiothérapie deux fois par semaine, l’état des tissus et la flexibilité se sont grandement améliorés. J’ai subi une autre série de rayons X. Lorsque j’ai reçu les résultats, je ne pouvais croire que j’étais atteinte d’arthrite. Je croyais que c’était une maladie qu’on avait à 70 ou 80 ans. Dans la salle d’attente du rhumatologue, j’ai complétement ignoré les brochures qui traitaient de l’arthrite. La rhumatologue confirma une arthrose avancée dans la hanche droite et un degré moindre à la hanche gauche et qu’éventuellement je devrais subir un remplacement de la hanche. On m’a recommandé de m’informer le plus possible sur le sujet de manière à me permettre de modifier mon mode de vie. Six mois plus tard le IMR confirmait l'arthrose. Je devais accepter que je souffre d’arthrite. J’étais envahie d’un sentiment d’impuissance totale, de tristesse et d’inquiétude.
■ Je suis mère
monoparentale -comment puis-je m’occuper de mes enfants?
■ Je travaille à mon
compte - comment puis-je continuer à gagner ma vie?
■ Qui va s’occuper de
moi si je dois subir un remplacement de la hanche?
■ Quel genre de vie
aurais-je?
Certains matins,
lorsque mes filles étaient parties pour l’école, je m’assoyais
dans la cuisine et je
pleurais, pleine d’inquiétude. J’étais de moins en
moins motivée pour travailler, faire le ménage, rencontrer ma famille et mes
amis, et même pour m’amuser avec mes filles. Mon univers s’était enfui. Après quelques mois d’une telle existence, je
savais que je devais demander de l’aide. J’avais besoin de parler à des gens,
de trouver des personnes qui pouvaient venir à mon aide pour traverser cette
période difficile.
Le premier ‘grand
pas’ vers une vie normale, c’était de visiter un ‘Rendez-Vous’
organisé par Arthrite
Montréal où j’ai pu amasser de l’information. J’ai réalisé que
je n’étais pas la
seule personne de mon âge, et qu’ils y en avaient des plus
jeunes, qui
souffraient d’arthrite. Peux de temps après, je suis devenue membre
de cette association
pour recevoir de l’information par la poste et une cédule
d’évènements. Par la
suite, je me suis impliquée dans les activités de leurs
groupes de support.
Quand j’ai finalement compris qu’une nouvelle façon de
vivre allait naître,
j’ai repris confiance en moi, tout était sous contrôle et j’étais
plus heureuse. J’étais physiquement très active auparavant
et j’adorais les sports. Afin de maintenir la bonne forme et la flexibilité en
faisant des exercices appropriés, je me suis inscrite dans leur programme
d’exercices, dirigé par une physiothérapeute.
Pour mieux vivre et adapter mon mode de vie, j’ai participé au cours
"initiative personnelle pour l'arthritique" et depuis, j’ai apporté plusieurs changements
dans mon quotidien. J’ai amélioré ma qualité de sommeil et mes habitudes
alimentaires, je consomme plus d’eau, je fais des exercices d’endurance et de
flexibilité 3 fois par semaine et des étirements à tous les jours. Mes tâches physiques
sont soigneusement surveillées et je prends des moments pour ‘moi’. Tous ces
changements m’aident maintenant à mieux vivre ma douleur et mes
restrictions physiques.
Je me suis ‘retrouvée’ et ma motivation de jouir de chacune de mes journées est revenue. L’image de la ‘super femme’ est chose du passé. Mes anciennes activités sportives ont aussi été oubliées. Par contre, la marche et le jardinage sont moins douloureux. Je prends plus de temps pour accomplir mes tâches et mes filles sont toujours là pour m’encourager et m’aider. J’apprécie énormément leur compréhension, leur patience et toute l’aide qu’elles m’apportent pour me faciliter la
vie.
Le plus grand défi
était d’accepter que je souffre d’arthrite, et ensuite l’admettre à
mon entourage. Je
partage ce témoignage avec vous pour que vous sachiez que
l’arthrite peut être
gérée. Il faut comprendre sa maladie, modifier son mode de
vie, changer notre
perception et se limiter à ce qu’on peut accomplir à tous les jours.
Madame Diane Gibb, Diane Gibb, est
présidente-fondatrice d’une compagnie de consultation en marketing. Depuis 2005, Diane est
bénévole en tant que vice-présidente de Arthrite Montréal et est présentement
conseillère pour un arrondissement de Montréal